Ce qui frappe le plus dans l'aspect des avariels reste leurs ailes aux plumes légères. Ces ailes sont généralement blanches (mais parfois brunes, noires ou mouchetées) et one une envergure allant de 3,60m à 4,80m. Les avariels retirent une grande fierté de leurs ailes et passent de longues heures à les soigner. Leur peau est pâle, souvent d'un blanc de porcelaine, avec des reflets bleus ou légèrement argentés. Leur chevelure est la plupart du temps noire ou d'un blanc argenté, même si d'autres colorations existent. Leurs yeux sont plutôt grand et plus expressifs que ceux de la plupart des autres elfes, et présentent généralement des variations éclatantes de vert ou de bleu. Les avariels mesurent en moyenne 1,75 mètres et sont dotés de membres fins et gracieux et de visages aux traits anguleux. Ils demeurent la plus splendide et la plus remarquable des races elfiques, même si, trop souvent, cette beauté est gâchée par la condescendance et la morgue qu'ils manifestent à l'égard de leurs parents terrestres, pour qui ils éprouvent généralement de la pitié. Les avariels sont encore plus fragile que les autres elfes et leurs mouvements sont vifs, précis et gracieux. Ils préfèrent se parer de vêtements amples et diaphanes qui prennent le vent quand ils volent et ondulent et tourbillonnent dans les airs. Ils ne portent pratiquement jamais d'armure, qui ont tendance à les alourdir et gêner leurs mouvements gracieux. Ils ne peuvent d'ailleurs pas voler avec une armure lourde. Les avariels vieillissent plus vite que les autres elfes et ont les mêmes âges adulte et espérance de vie que ceux des gnomes.
Lorsqu'ils arrivèrent à Faerûn des millénaires plus tôt, les avariels découvrirent un monde immense et magnifique. Malheureusement pour eux, de cruels dragons faisaient la loi dans les cieux de l'ancienne Faerûn et les avariels, à peine débarqués, furent pratiquement balayés par ces créatures avant même la Première floraison. Les derniers survivants s'envolèrent vers l'est bien avant que ne débute la Guerre de la Couronne, et ne sillonnaient le ciel que lorsque c'était nécessaire, réduits le reste du temps à se tapir au sol comme de la vermine en menant d'épouvantables existences de nomades charognards. Le dernier refuge des avariels est aujourd'hui connu sous le nom d'Aire des Aigles des Neiges, une citadelle de cristal perchée à l'insu d'autrui sur l'un des sommets les plus retirés des montagnes de Bordglacé du lointain Sossal. la position exacte de l'Aire des Aigles des Neiges est l'un des secrets les mieux gardés par les avariels. L'aire elle-même a l'aspect d'une formidable tour de verre, construite au sommet pelé d'une montagne. Un vol d'avariels nomades la découvrit des générations plus tôt. Les avariels pensent que ce sommet montagneux fut réquisitionné dans un premier temps par un archimage nétherisse qui désirait en faire une cité flottante. L'aire, telle qu'elle se présente aujourd'hui, est une véritable merveille. les murs de verre ont été magiquement renforcés jusqu'à obtenir la dureté de l'acier. En son sein, l'Aire des Aigles des Neiges abrite des conditions climatiques de type tropical, avec la jungle de plantes et d'arbres idoines depuis longtemps disparu du reste de Faerûn. Depuis deux siècles, ce dernier repaire des avariels est dirigé par le Père ailé Aquilain Vasteailes (CB, homme avariel, Gue4/Prê12/Dis5/Hié1). Les avariels y volent toujours, pêchent dans les eaux gelées de la Grande Mer de Glace et chassent dans les froides contrées du Grand Glacier.
Les avariels sont des esprits libres qui ne demandent rien de plus que de voguer dans les vents d'altitude et de profiter de la vue que Faerûn peut leur offrir. Ils font preuve d'une irrésistible envie de vivre et restent gonflés d'entrain, y compris dans les situations les plus noires et désespérées. Malheureusement, même s'ils se montrent amicaux envers ceux qu'ils considèrent comme leurs égaux, ils ont aussi tendance à apparaître condescendants, voire insultants, vis-à-vis des races terrestres. Ils ne sont même pas conscients de cette attitude mal reçue. Il leur semble juste naturel de traiter les races du plancher des vaches comme inférieures. Il est possible que les avariels, avec du temps et un minimum de contact avec ces cultures différentes, puissent dépasser ces préjugés innés.
Les avariels martiaux font appel à un code de l'honneur complexe pour guider et réguler leurs activités et entraînement militaires. ces avariels sacrifient leurs vies à protéger les leurs. Leurs existences sont d'un seul tenant orientées vers la guerre et la puissance. Ces elfes ne rendent compte qu'à leurs chefs militaires, qui partagent avec les chefs religieux des avariels pacifiques la responsabilité de diriger le peuple tout entier. Les avariels militaires sont fiers et chaleureux, et ceux qui gagnent leur respect et leur confiance restent leurs amis pour la vie.
Au combat, les avariels martiaux montrent peu de pitié ou de remords lorsqu'ils s'agit de découper leurs ennemis. La simple idée de reddition est des plus déshonorantes dans l'esprit de ces avariels, que ce soit pour eux ou pour leurs ennemis. une fois qu'un combat à mort est lancé, peu d'avariels abandonnent avant que l'une ou l'autre des parties soit anéantie. Le sang de l'ennemi n'est rien de plus à leurs yeux que la promesse de l'honorer par ses qualités martiales et de ne pas l'humilier en le laissant vivant, en proie à une défaite honteuse. Les avariels martiaux préfèrent les armes à distance et ne dédaignent pas de profiter de leurs ailes pour prendre l'avantage sur leurs adversaires terrestres. Leur code va d'ailleurs dans ce sens, puisqu'il autorise à abattre un ennemi depuis les cieux hors d'atteinte. Ceux qui ne peuvent se défendre contre de telles attaques aériennes n'ont qu'à réfléchir à deux fois avant d'aller affronter un ennemi de toute évidence supérieur. Les avariels pacifiques, à l'inverse de leurs équivalents belliqueux, se tournent principalement vers les arts et les aspects intellectuels de l'existence. Lorsqu'ils se trouvent en situation conflictuelle, les avariels pacifiques font appel à leur cervelle est leurs qualités diplomatiques, ainsi que, dans bien des cas, leur puissance magique. Ces avariels peuvent être artistes, philosophes ou chercheurs, et leur existence consiste à étudier le monde et son histoire et à enfanter d’œuvres d'art pour le simple bonheur de créer. Les avariels pacifiques ont par ailleurs la responsabilité d'apporter nourriture, divertissement et instruction à leurs congénères. Nombre d'entre eux sont également très religieux et passent le plus clair de leurs temps à contempler les voies de leur divinité, Aerdrïe Faenya. Malgré ces divergences de personnalité, il est surprenant de constater que ces deux cultures séparées fonctionnent très bien ensemble. Les jeunes avariels passent traditionnellement leurs années au sein de ces deux cultures, profitant des enseignements des soldats tout comme des spirituels. Ces échanges, qui peuvent durer jusqu'à dix ans et plus, permettent aux avariels qui sont élevés dans l'une de ces franges de comprendre comment l'autre vit.
Tous les personnages avariels savent lire et écrire, à l'exception des barbares (si tant est qu'il en existe).
Les avariels pensent que c'est grâce à l'intervention d'Aerdrïe Faenya qu'ils ont pu survivre. Il y a bien longtemps, la déesse fit don aux avariels de leurs ailes, car elle savait qu'ils auraient à affronter de grandes épreuves et de terribles dangers et n'auraient pas trop de l'avantage de pouvoir s'élever dans les airs s'ils voulaient avoir la moindre chance de survie. Les avariels pensent également qu'elle joue un rôle plus actif dans leur existence que ne le font les dieux des autres elfes. Ainsi, ils associent souvent à l'intervention d'Aerdrïe Faenya des évènements pour lesquels les autres races ne verraient que pure coïncidence.
Les relations des avariels avec les races terrestres sont loin d'être aussi fructueuses. Les avariels ont toujours regardé ceux qui ne peuvent voler comme des sujets d'apitoiement (dans le meilleur des cas) ou de dérision (plus souvent). Récemment, les avariels ont commencé à comprendre l'erreur qu'ils commettaient. ces races, aussi clouées au sol qu'elles soient et malgré leur absence d'ailes, peuvent s'avérer des alliés puissants et décisifs. Ainsi, les avariels de l'Aire des Aigles des Neiges ont depuis peu envoyé des diplomates à travers les royaumes voisins (Narfell, Rashéminie, Damarie et Grand-Val en particulier) et ont fait de leur mieux pour traiter les races terrestres sur un pied d'égalité. Encore aujourd'hui, les avariels sont pourchassés par les dragons maléfiques, qui voient les elfes ailés et leurs aptitudes magiques comme la plus grande menace pesant sur leur souveraineté parmi les cieux de Faerûn. Les dragons sont loin de jouir de la même présence dans le ciel que par le passé, mais leur mémoire remonte loin. Les dragons blancs d'Hoarfaern, en particulier, ont entrepris avec acharnement de causer l'éradication totale des avariels et de l'Aire des Aigles des Neiges.
Si la plupart du temps le verre est travaillé finement à des fins décoratives, les elfes ailés ont aussi appris à maîtriser le verre d'acier, un verre aussi dur que le métal. De nombreux avants-postes avariels sont faits de verre d'acier, tout comme quelques armures, armes et outils.
Arrawaks, griffons et hippogriffes servent parfois de gardiens dans les aires des avariels. ces derniers apprécient par ailleurs grandement les rukhs qu'ils considèrent comme des bêtes magnifiques touchées par la grâce d'Aerdrïe Faenya. ils préfèrent cependant les admirer de loin, car ces créatures plus qu'imposantes ne déambulent pas aisément dans les cités avariels.
Traits raciaux+4 en Dextérité, –2 en Constitution, +2 en Intelligence, +2 en Sagesse.
Leur vitesse de déplacement de base au sol est de 9 mètres. Immunité contre les sorts et effets magiques de type sommeil ; bonus racial de +2 aux jets de sauvegarde contre les sorts et effets magiques de l’école des enchantements.
Les avariels gagnent un bonus de +4 aux jets de Saut. Ils sont dotés d'une grande force pour leur poids.
Les avariels peuvent effectuer des attaques en piqué, ce qui fonctionne comme une charge à la différence que l'elfe doit chuter sur un minimum de 9 mètres et attaquer avec une arme perforante. S'il touche, il inflige des dégâts doublés. Ils peuvent également effectuer une course en plein vol, à condition d'évoluer en ligne droite. Bonus racial de +2 aux tests de Fouille et Perception auditive. Lorsqu’ils passent à moins de 1,50 mètre d’une porte dissimulée ou d’un passage secret, ils ont droit à un test de Fouille automatique afin de voir s’ils le remarquent.
Ajustement de niveau +3
Femmes :
À un âge mûr : –1 en For, Dex et Con ; +1 en Int, Sag et Cha.
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